Avec Woody Allen, c'est toujours quitte ou double! Soit j adore, soit je dors :) Et pour une fois, il y a un juste milieu. Je n'ai pas totalement été emballée par cette histoire de don surnaturel même si la Allen Touch transpire par tous les pores de ce film. Le style rétro années 20, cette classe légendaire du réalisateur, une savoureuse bande son jazzy et même un casting toujours juste, tout est là pour un film d'exception.
Mais j'ai trouvé que par moments, il manquait de rythme et s'étirait sans apporter rien de plus à l'intrigue. Et puis l'alchimie entre Colin Firth et Emma Stone ne m'a pas vraiment convaincu. Chacun tient parfaitement son rôle mais la connexion se fait difficilement. Pourtant le décor sudiste et bien de chez nous m'a fait rêver, ces balades dans l'arrière pays niçois et ce soleil qui illumine l'intrigue également. La pétillance de Sophie qui fait le pendant au cynisme de Stanley donne lieu à des situations assez cocasses et savoureuses.
Cela n'a pourtant pas suffi à provoquer l'étincelle espérée qui sublime certains films de Woody Allen. J'ai passé un moment agréable, ai même été surprise par le dénouement de l'intrigue mais ce petit plus qui transforme l'essai en chef d'oeuvre manque à l'appel. Entre le profond ennui provoqué d'un Blue Jasmine ou un Whatever works et les magistraux Minuit à Paris, Match point ou Vicky Christina et Barcelona, Magic in the moonlight reste un Woody Allen correct et qui se laisse facilement regarder ce qui n'est déjà pas si mal :)
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