Après la Théorie de Gaïa qui m'avait terrifié, j'ai décidé de franchir un nouveau cap et de m'attaquer à mon second Maxime Chattam. Une fois encore, j'ai fait confiance au hasard et me suis plongée dans les Arcanes du chaos.
Et finalement même sans zombies et île mystérieuse, celui là fait encore plus frissonner. Parce qu'il appuie sur des vérités, parce qu'il soulève des questions et parce qu'il remet en cause de profondes certitudes. Cette mise en lumière de coïncidences qui sont loin d'en être amène à s'interroger sur tout ce sur quoi notre monde est bâti, sur tous les secrets qu'il recèle. Je ne sais pas où Chattam a été cherché tout cela, ce qui l'a amené à soulever de telles questions mais c est habile, extrêmement documenté et surtout cela donne vraiment à réfléchir.
Au départ, on nous présente Yaël une jeune femme sans histoire, une jeune femme à la vie plutôt quelconque. Une jeune femme qui va voir cette vie totalement bouleversée et se transformer en un véritable cauchemar vivant. On pense de prime abord tomber une fois encore sur de la science fiction pure, des petits esprits qui habitent les miroirs mais on est bien loin du compte au final. C'est beaucoup plus profond, beaucoup plus traitre, beaucoup plus surprenant. Et cela rend inévitablement parano!
Ce qui est bien joué parce que le fictif nous plonge dans notre réalité, dans un quotidien qu'on a tendance à relativiser. Et pour être honnête, même si cette lecture m'a secoué, a pointé le doigt sur des suppositions qu'on a tendance à recouvrir de petits mouchoirs afin de se faciliter la vie, et bien je crois qu'elle n a pas suffi à me donner l'envie de sortir de ce système qui reste un confort auquel on a du mal à renoncer. Je revendique donc ma faiblesse d'esprit et ma lâcheté :/
Quoiqu'il en soit, ce livre (et les questionnements qui en découlent) se lit d'une traite. On n'a qu'une hâte: en connaître le dénouement dont on ne s'attend pas un instant. Yaël et Thomas vont nous attacher à leurs destins et nous emporter dans cette course poursuite contre la montre et contre la mort. C est finement joué! Bravo Monsieur Chattam pour ce message et cette angoisse qui se trouve là où on ne l'attend pas!
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