lundi 31 mars 2014

Notre Dame de Paris à Esch-Sur-Alzette (Lux) ou l'histoire d'un rêve réalisé



Cela fait des années que je rêve de voir ce spectacle musical. Mais vraiment CE spectacle musical. Pas celui que nous connaissons tous et dont on entend les morceaux régulièrement sur nos ondes, pas celui de Garou et Fiori (que j ai pu voir lors des concerts symphoniques à Bercy il y a 2 ans) mais cette version qui vogue sur les eaux internationales depuis quelques années.



Vous vous demandez peut être le pourquoi de ce rêve un peu particulier. Un rêve qu'il y a encore quelques jours je pensais irréalisable, l'Europe ne faisant pas partie de ses points de chute... En fait, il tient en un nom: Richard Charest. Un artiste vraiment cher à mon cœur, un auteur/compositeur/interprète québécois que je suis assidûment depuis bientôt 7 ans, depuis un certain coup de foudre pour un spectacle musical qu'il a co-écrit avec Arnaud Kérane autour d'un poète maudit: Arthur Rimbaud. Richard Charest que j'ai pu applaudir dans Rabbi Jacob et Il était une fois Joe Dassin, dont j'ai pu apprécier Le Dix Sept Fois Maximilien qu'il a écrit pour Nicolas Parienty et dont j écoute très régulièrement le premier album: Blues Occidental. En gros, vous l'aurez compris, je suis fan du monsieur :) Alors quand j'ai appris que Notre Dame se jouerait le temps de quelques représentations au Luxembourg, je n'ai pas beaucoup réfléchi (pour précision, j'habite à une heure de là!).


Me voilà donc dans cette grande salle luxembourgeoise avec l'appréhension de tout un show en Anglais, de ces titres tellement ancrés à redécouvrir, à se réapproprier... Les premières notes du Temps des Cathédrales et un Richard parfait en Gringoire plus tard, je suis convaincue que je vais passer un très joli moment. Les décors sont sobres, pas d'excès mais une belle harmonie. Des danseurs par touches subtiles pour accompagner des interprètes tous vraiment doués. Connaissant l'histoire originale de Victor Hugo et les versions françaises des textes anglicisés, on se laisse facilement embarquer par les mélodies et les émotions qui se dégagent des scènes qui s'enchaînent. Bien évidemment, j'ai été emballée par Belle qui reste ma préférée mais aussi par Lune (par Richard bien sûr!).


Aucun ne cherche à imiter ces prédécesseurs, chacun s'inscrit parfaitement dans le rôle qu'il défend.
Richard fut un temps Phoebus et même si je regrette de ne pas l'avoir vu incarner ce personnage, je suis enchantée par ce Gringoire qui illumine la scène comme il sait si bien le faire. Ravie également de découvrir son complice, le fameux Matt Wong du duo Ping et Wong autrement dit Matt Laurent, Québécois de son état et excellent en Quasimodo.



J'ai donc passé une très belle soirée, redécouvert des chansons qui n'avaient pourtant plus aucun mystère pour moi, réalisé un rêve de longue date et eu droit un joli et précieux after.


Un immense Merci à Richard pour cette petite folie de plus, pour ces 7 années rimbaldiennes, musicales et humaines...






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