lundi 12 mai 2014

Les yeux jaunes des crocodiles, une adaptation fidèle au roman de Pancol



J'ai lu le roman de Katherine Pancol après qu'on me l'ait conseillé. L'histoire ou plutôt toutes les histoires m'avaient emballé et j'avais continué avec les 2 tomes suivants.

Alors quand j'ai appris qu'il allait être adapté au cinéma, j'étais plutôt sceptique quant au casting à venir. Il faut dire que quand on se plonge dans un roman, on a tendance à faire fonctionner son imaginaire à plein régime et à créer des personnages presque faits de chair et d'os. Joséphine, Philippe ou encore Hortense, ils avaient tous déjà des traits bien définis. Bruel, Depardieu, Béart et tous les autres allaient-ils réussir à surpasser les héros que j'avais matérialisé dans mon esprit?

Du point de vue du casting donc, je suis relativement mitigée. Bruel est parfait en Philippe, Depardieu campe une Joséphine crédible, Emmanuelle Béart peut prétendre à être Iris. J'ai trouvé Alice Isaaz pas mal du tout en Hortense, aussi hautaine et antipathique que dans le livre. Je suis plus dubitative pour le choix de Karole Rocher probablement parce que je me faisais une idée autre de Josiane. Par contre, Edith Scob est absolument désastreuse en Henriette, elle n'a rien à voir du tout avec cette mère vénale et haineuse du roman de Pancol. Quant à la petite Zoé, elle a l'air complètement nunuche et sans saveur alors qu'elle est extrêmement attachante sur papier.

Pour le reste, tout est parfaitement respecté: l'ambiance, le fil conducteur... Il y a quelques longueurs que j'ai retrouvé dans le roman également (j'ai passé quelques paragraphes à de nombreuses reprises lors de ma lecture). Je pense toutefois que pour des personnes qui n'auraient pas lu le livre (et donc ne peuvent se projeter dans la suite), cela peut être rébarbatif et je ne suis pas sûre que l'adaptation puisse donner envie de lire Les yeux jaunes des crocodiles et les 2 volets qui lui succèdent.

Et si l'adaptation est fidèle, il manque néanmoins toutes les ramifications annexes qui font le charme du roman, toutes les petites histoires qui se greffent à celle de Joséphine. Mais dans l'ensemble, le film m'a plu et m'a donné envie de voir La valse lente des tortues et les écureuils de Central Park sont tristes le Lundi sur grand écran.

Une mention spéciale pour Quim Gutierrez que j'avais beaucoup aimé dans Inside...



2 commentaires:

  1. Comme toi j'avais la crainte de voir mon imaginaire saboté par les images. Et puis le casting ne me tente franchement pas, du coup j'ai passé mon chemin, et je pense continuer.

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    1. J'avoue que pour moi la curiosité l'a emporté! Et la présence de Bruel a joué aussi :)

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