dimanche 26 janvier 2014

100% cachemire, Je fais le mort, 2 automnes 3 hivers: les films dont j'aurais pu me passer!

Vu le nombre de critiques en retard que j'ai, je vais me résoudre à me lancer dans la micro critique et regrouper les films dont j'aurai pu me passer...


100% Cachemire










En tant que réalisatrice, je dois avouer que Valérie Lemercier ne m'a jamais convaincu. 100% cachemire confirme mon scepticisme concernant ses capacités à réaliser des films qui valent le coup de faire le déplacement.... Alors, me direz-vous, si j'en étais si sûre, pourquoi suis-je allée voir celui-là? Je ne suis pas vraiment maso mais particulièrement fan de Gilles Lellouche donc j'ai décidé de laisser une chance à Valérie Lemercier de me faire changer d'avis...




Cela se prétend comédie mais on en est bien loin. Le film est gonflé de clichés sur les bourgeois qui refusent de revoir leurs priorités et se figent dans un quotidien luxueux. Le petit garçon m'a franchement agacé sûrement exécrable à l'extrême pour provoquer quelques rires mais pour moi c 'est raté! Les seconds rôles sont ternes et inutiles et à part Gilles Lellouche, pas grand chose n'a trouvé grâce à mes yeux.




Je fais le mort







La bande-annonce m'ayant donné envie, j'ai décidé de passer outre mes à priori concernant François Damiens. Mais il n y a rien à faire, j'ai définitivement du mal avec sa façon de jouer. Particulièrement dans le registre de l'émotion où il ne me convainc pas du tout (notamment dans La Délicatesse).




De prime abord, le sujet est plutôt original, ce comédien qui doit se contenter de jouer un mort lors d'une reconstitution et qui va se lancer dans une enquête parallèle. Mais il m'a manqué quelque chose, un humour plus subtil (même si je mentirai si je prétendais ne pas avoir ri du tout ) et peut être  une mise en scène un peu plus travaillée.




Le film aurait largement pu se contenter d'un passage télé!




2 automnes 3 hivers







Pour commencer, je vous informe que ma critique risque de manquer d'objectivité parce que je suis allée voir ce film dans un état de fatigue extrême et de ce fait son originalité m'a quelque peu décontenancé et m'a perdu en route...




Les acteurs sont tous parfaitement dans le ton mais j'ai trouvé des relents de reconstitutions un peu bidonnées à la façon "Le jour où tout a basculé". Au fur et à mesure du film, j'ai espéré que ces automnes et ces hivers s'égraineraient un peu plus rapidement.




Je sais que les critiques ont salué ce film et je regrette sincèrement de ne l'avoir pas vu dans d'autres conditions mais je suis passée totalement à côté de la poésie qu'il semblait dégager...




En tout cas, il faut lui concéder qu'il ne rentre pas dans une norme de vu et revu que nous offrent certains réalisateurs!





lundi 20 janvier 2014

Le hobbit: la désolation de Smaug


Je ne suis pas très fan à la base de la saga Le Seigneur des anneaux que j'ai découvert récemment (je n avais pas envie de mourir dans l'ignorance!). J'avais eu du mal à me sentir captiver par les aventures de Frodon (probablement parce que j'ai du mal avec Elijah Wood). Malgré tout, la bande-annonce du Hobbit m'avait donné envie de dépasser mon aversion. Et bien m'en a pris puisque le premier volet m'avait totalement convaincu. Restait à savoir si le second volet transformerait l'essai...

 A vouloir absolument justifier une trilogie, le second volet traine en longueur. Sur les quasi 3h qu'il dure, il y a des scènes qui semblent meubler plus qu'avoir une utilité avérée. D'où une inégalité certaine. On passe de scènes ternes à de véritables merveilles (comme la scène finale avec le fameux Smaug). 2 films pour en arriver là, c'est, à mon sens, un peu trop. Alors cette désolation m'a par moments perdu en route. Ce qui est dommage parce que visuellement, les effets spéciaux sont époustouflants. Peter Jackson met la barre très haut à ce niveau-là. Par curiosité, je lirai le livre de Tolkien pour voir d'où peuvent provenir ces excès.

Pour le reste, j'ai été un peu déçue de retrouver un Legolas qui manque du panache qu'il avait dans le Seigneur des Anneaux (oui, oui je sais, il fallait le différencier du Legolas plus mature de la première trilogie!).

On y trouve également la romance de rigueur comme si cela était un ingrédient incontournable. Je pense que les aventures de Bilbo suffisent à étoffer l'intrigue, une amourette est vraisemblablement superflue et semble servir à combler les vides que pourraient révéler les 2 heures 40 que dure le film.

Je peux paraître assez sévère avec ce second volet mais malgré les longueurs, cela m'a fait plaisir de retrouver le célèbre hobbit et de continuer d'avancer avec lui en attendant le dénouement que nous offrira le dernier épisode. Je suis impatiente d'en connaître l'issue et j'irai bien évidemment le voir à sa sortie!


dimanche 19 janvier 2014

Le secret de l'étoile du nord



Ce joli conte norvégien est sorti au moment des fêtes de Noël. Même si l'absence de budget se fait ressentir côté effets spéciaux, il a néanmoins le potentiel de faire naître des étoiles dans les yeux des plus jeunes.

Les gentils contre les méchants, les beaux et étincelants contre les sombres et les repoussants, c 'est convenu tout comme le final mais il faut reconnaître que la jeune actrice qui interprète l'héroïne est très attachante. Dans ma petite enfance, j'aurai adoré cette petite fille qui part à l aventure pour retrouver l'étoile du nord. Aventure qui la conduit au pôle Nord et qui la fait rencontrer le père Noël, un ours ou des lutins.

Cela reste un joli film qui enchantera le jeune public (et qui personnellement ne m'a pas déplu!).


dimanche 12 janvier 2014

16 ans ou presque



J'aime beaucoup Laurent Lafitte mais franchement je m'interroge sur les raisons de ce choix. Passer de la Comédie Française à une comédie pré-pubère, c est plus qu'un grand écart! Faire sa crise d'adolescence sur le tard, certes, mais là, c'est à se demander quel public vise Tristan Ségéla...


Le talent de Laurent Lafitte n'est pas remis en question bien au contraire! Il prouve qu'il est capable de tout jouer même un adulescent. On esquisse quelques sourires mais c'est loin d'être suffisant pour justifier une heure et demie dans une salle obscure. C'est teinté d'un tas de clichés mais surtout voir sur écran ce que la jeunesse actuelle a de plus insupportable, çà ne devrait pas amuser les parents désespérés...


Il y a des teenage movies subtiles mais celui-là n'en fait pas partie. J'y suis allée uniquement pour Laurent Lafitte et j espèrais secrètement une bonne surprise mais la bande-annonce est fidèle à ce qu'est le film et j'aurais dû me fier à ma première impression. Cà me servira de leçon :)


jeudi 9 janvier 2014

The immigrant de James Gray



Je croise souvent des affiches qui me donnent envie. Un nom, une couleur, un simple détail suffit à m'entraîner dans les salles obscures. Quand j'ai vu Marion Cotillard sur l'affiche de The immigrant, la seule chose que j'ai pu deviner c est que çà devait être elle l'immigrante. Et je dois dire que j'ai été plus qu'agréablement surprise par ce film dont je ne savais rien.


Fraîchement débarquée aux Etats-Unis, Awa se voit séparer de sa sœur qui se retrouve parquée en quarantaine dans un hôpital pour cause de tuberculose. Awa doit donc faire face seule à cette pseudo terre d'accueil qui lui est complètement inconnue. Un homme vient alors à sa rescousse! Naïve que je suis, j'ai mis un moment à deviner les intentions de cet "honnête" homme.


Bruno va l'entraîner dans les sombres tréfonds de la prostitution. Pour sauver sa sœur, elle est prête à tout même à vendre son âme au diable. Diable qui se laisse attendrir par la pureté que dégage sa belle en détresse.


James Gray distille savamment les ingrédients qui feront de cette histoire une réussite. Visuellement déjà, le New York de l'époque est sublime. On est happé dans une ville différente et on se prend vite au jeu. Les acteurs sont également parfaitement à leurs places. Joaquim Phoenix (que je n'apprécie pas toujours) est excellent en proxénète qui va se découvrir une âme et surtout un cœur. Marion Cotillard en femme fragile et déterminée, illumine l'écran et l'intrigue. Les relations qui y sont dépeintes sont complexes et captivantes. Et la scène finale est juste une petite merveille...


James Gray m'a véritablement transporté dans cette ambiance si particulière des années 20. Mon seul regret: avoir vu le film en VF (je maudis parfois la vie en province!). Je lance un appel désespéré aux doubleurs: s'il vous plait, arrêtez de coller des vieux accents complètement pitoyables sous prétexte de forcer le trait et de souligner les différences ethniques et linguistiques entre les différents personnages. Marion Cotillard avec un accent polonais et un roulage de "R" ridicule gâcherait presque le film!


mardi 7 janvier 2014

Angélique ou comment massacrer un mythe...



Je suis une grande fan depuis toujours de la saga Angélique. Je connais quasiment chaque réplique tellement je les ai regardé et re-regardé. Alors j'étais plus que sceptique quand j'ai entendu parler de ce projet. Dans le rôle d'Angélique, Nora Arnezeder, actrice que j'avais beaucoup aimé dans Ce que le jour doit à la nuit. Et pourtant, elle parait bien fade face à la flamboyante Michèle Mercier. Elle est presque transparente alors qu'elle incarne une femme de caractère. Elle ne dégage rien, c'est décevant...


Le choix du reste du casting n'est pas plus convaincant. Entre Matthieu Kassovitz dans le rôle du tout jeune Nicolas (en Calembredaine c est encore pire!) et Tomer Sisley en marquis de Plessis Bellière (qui du coup parait sympathique alors que le personnage m'est toujours apparu comme méprisable), on est en pleine dérive. Uniquement là, à mon sens, pour redorer le blason d'un projet voué à l'échec. Le seul qui s'en sort un minimum, c 'est Gérard Lanvin qui reprend le rôle de Robert Hossein. La voix rauque et le charme méditerranéen les font voguer sous les mêmes eaux.

Le naufrage est complet lorsque s'élèvent les premières notes de la bande originale. C'est une pure et simple catastrophe. A vouloir intégrer des mélodies modernes qui conviendraient davantage à des films d'action qu'à des sagas ancrées dans une époque plus que révolue, cela frise le ridicule. Ajoutez-y un petit hommage musical à la série de notre jeunesse histoire de faire passer la pilule mais qui ne cadre absolument pas avec le reste du film et vous obtiendrez un film à éviter de toute urgence!


Alors oui, je crie au scandale, au massacre de ce mythe qu'était la somptueuse marquise des anges. Pourquoi un tel carnage? Quand j'ai lu le "à suivre" final, j'en ai eu des frissons dans le dos. Je ne referai pas l'erreur une seconde fois, çà c'est plus que certain!






dimanche 5 janvier 2014

Mon top ciné 2013

Pas toujours évident de faire un top ciné d'une année aussi riche en films. Certes en films assez catastrophiques mais également en belles réussites!
 
Si un classement des 10 meilleurs est assez compliqué à réaliser, néanmoins il y a un film, le premier que j'ai vu 2013 qui n'a pas vacillé une seconde du haut du top.
 
Si les 5 premiers sont des évidences, les 5 suivants sont plus aléatoires...
 
10 Lore
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Il y a quelques mentions spéciales Originalité tels que Cloud Atlas, le Congrès et l'écume des jours qui m'ont beaucoup marqué!

mercredi 1 janvier 2014

Sandwichs étoilés saumon avocat et chèvre

Pour ce premier article 2014, je me permets de vous souhaiter à tous, chers lecteurs anonymes ou plus proches, une très belle année à venir. Qu'elle soit parsemée de douce folie, de rires au quotidien, d'un bonheur essentiel à la santé et d'une énorme bouffée d'amour à consommer sans modération. En espérant vous lire encore et encore, vous qui prenez le temps de laisser vos traces par ici!
 
Pour le réveillon du Nouvel An, j avais décidé de refaire une recette issue d'une erreur dans la lecture d'une recette. Les petits pains qui étaient sortis du four étaient moelleux et étonnamment goûteux (servi en burger au foie gras!). J'ai donc réitéré cette fois en version sandwich de fête.
 
 
Ingrédients:
 
500g de farine (plus ou moins selon la consistance de votre pate, personnellement j'en rajoute toujours quelques poignées!)
2 sachets de levure de boulanger
50g de sucre
8g de sel
80g de beurre
280ml de lait
4 tranches de saumon fumé
1 pot de chèvre frais (type chavroux)
2 avocats
1 peu de jus de citron vert
1 jaune d'œuf
3CS de lait
 
Mettez votre farine, la levure et le sucre dans un saladier. Mélangez puis ajoutez un œuf.
 
Mélangez à nouveau.
 
Faites fondre le beurre au micro onde puis ajoutez le lait que vous ferez chauffer jusqu'à une température de 40°C.
 
Incorporez au mélange sec, malaxez à la main jusqu'à obtention d'une boule. Ajoutez le sel puis pétrissez 5mns.
 
Faites lever recouvert d'un torchon humide pendant une bonne heure.
 
Préchauffez votre four à 180°C.
 
Dégazez, étalez puis avec un emporte pièce, faites des pains de la forme désirée.
 
Laissez monter 30mns puis badigeonnez d'un jaune d'œuf et de 3 CS de lait.
 
Faites cuire 10 minutes.
 
Quand ils sont froids, ouvrez les, étalez un peu de chèvre frais, ajoutez saumon et avocat avec quelques gouttes de citron.
 
Réservez au frais jusqu'au moment de servir!
 
Bon appétit!